Puisqu'on vous dit de lever le bras ...
(...) la présidente du FN a défendu l'existence de la Ligue de défense juive (LDJ).
(...)
l'Etat français, « incapable d'assurer l'ordre lorsqu'il y a la moindre manifestation », avait ses responsabilité dans les dérapages des récentes manifestations de la mi-juillet.
« On a bien vu que les policiers [avaient] reçu l'ordre de ne pas intervenir et de laisser casser, brûler, violenter, des bandes, qui maintenant ont pris l'habitude de faire des rues de France leur terrain de jeu. »
La demande de dissolution de la LDJ a été faite lundi 28 juillet par l'Observatoire national contre l'islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), alors que de jeunes activistes juifs de la LDJ ont violemment affronté des militants propalestiniens le 13 juillet, près de la synagogue de la rue de la Roquette à Paris.
La LDJ est groupe d'autodéfense inspiré de mouvements étrangers interdits, sans statut légal en France, à l'idéologie extrémiste et aux agissements parfois violents.
L'extrême-droite française soutenant les juifs ... "Bizarre ! vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre !"
Y aurait-il lieu de s'étonner de cet apparent renversement des lignes de front quand la LDJ est un groupe d'extrême-droite, raciste, suprématiste façon Ku Klux Klan, soutenant le gouvernement d'apartheid d'israël ?
Personne ne peut plus croire que la prétendue "question juive" soit au centre de ce mic-mac. Elle n'en est que le prétexte, agité sans cesse par le gouvernement d'apartheid de l'État dit "juif" pour effrayer les juifs d'Europe, leur laisser penser qu'ils y sont en danger et que le seul pays où leur sécurité sera assurée par les méthodes que l'on sait, est la Palestine occupée militairement par les troupes de Tsahal.
Seul feint de le croire ce gouvernement français, qui pratique désormais systémétiquement le "deux poids, deux mesures", interdisant les manifestations de protestation contre les massacres en Palestine organisés par l'armée d'occupation au motif de "risques de troubles à l'ordre public", et qui autorise celles soutenant les massacres, appelant à un génocide de la population palestinienne, au motif qu'Israël a "le droit de se défendre" : en France, pour le gouvernement dit "socialiste" soutenant un gouvernement d'extrême-droite, l'agresseur est en état de "légitime défense".
Voilà ce qui est inversé : le sens commun, devenu, sous l'ordre marchand, le sens que l'on aura imposé ; le sens de la justice devenu le soutien d'une injustice criante et révoltante. Dans ce renversement de l'ordre du monde, le national-socialisme se fait passer pour du socialisme,
la démocratie, et ", selon le mot d'Orwell.Le Front National Socialiste au pouvoir, ainsi que nous l'avions déjà mis en évidence au moment de l'hystérie contre l'humoriste Dieudonné, autorise une manifestation appelant au génocide des Palestiniens, à la haine raciale, la meilleure méthode, en effet, pour "importer le conflit israëlo-palestinien en France". Ainsi apparaîtront justifiées les mesures qui seront prises à l'encontre des banlieues, telles que les annoncent un participant à cette manifestation de la haine anti-sociale, puisque c'est là le seul réel objectif de toute cette démesure hystérique et mensongère : justifier que l'Ordre soit maintenu, que les pauvres soient matés.
Ce gouvernement, qui dit faire de la "lutte contre le terrorisme" une de ses priorités - quand, pour d'autres, moins "zozialistes" sans doute, c'était plutôt la "lutte contre le chômage" - poursuit les jeunes prétendants au "djihad" - qu'il aura par ailleurs encouragés, quand il était de bon ton de prétendre abattre le Syrien Assad -, que fait-il donc contre le "djihad" israëlien en Palestine ? Celui-là est-il admis, qui fait que de jeunes franco-israëliens vont en Palestine avec un droit de tuer, piller, violer, torturer et la BÉNÉDICTION de l'État français, c'est-à-dire de nous autres qui tolérons la double nationalité de ces gens ?
Il est vrai que ce ne sont que des fellagahs, et que ces gens, surentraînés par Tsahal, pourront ainsi revenir en France y faire régner l'Ordre, comme le prétend aujourd'hui la Ligue de Défense Juive. Laquelle - à l'instar de la LICA, par exemple, qui faisait déjà la pluie et le beau temps en matière de manifestations et pronaît la légitimité de défense des juifs par des milices armées dans les années 30 ; elles constituèrent les troupes du MOÏ dans la Résistance - peut prétendre assurer le boulot de la police française pour "protéger" les juifs de France. Voilà ce que M. Valls désigne, sans doute, par "les juifs à l'avant-garde de la République", se substituer à l'État en matière de maintien de l'Ordre.
(...) Michel, 45 ans, qui réfute toute idée d'importation du conflit puisque, selon cet ingénieur, « le conflit est déjà présent ici ». « Dans dix ans, ce sera Gaza en banlieue, prophétise-t-il. (...)
Alors que les manifestations propalestiniennes des dernières semaines ont été émaillées d'incidents, tout a été fait, jeudi, pour limiter au maximum les débordements. Avant de pouvoir rejoindre le cortège, deux barrages filtrants de police géraient le flux de manifestants. Les sacs étaient vérifiés.
On s'amusera de l'anecdote rapportée par l'article, qui nous indique que "les sacs étaient vérifiés" .... : pour y constater la présence du passeport israëlien, sans doute, sésame pour venir faire en France la loi par la rue ?
En quoi deux à trois mille personnes, vociférant le droit au massacre quand elles bénéficient, quant à elles, de la double-nationalité, sont-elles en quoi que ce soit représentatrices du million de juifs français, et légitimes à prétendre influencer la polifique française ? Ou elles sont israëliennes, ou elles sont françaises. Quand l'affaire dite "du Sentier" avait, il y a plusieurs années de cela, mis en évidence la méthode dite de "la cavalerie" utilisée par des commerçants juifs du Sentier, ceux-ci se sauvèrent en Israël pour échapper à la justice Française, et le purent grâce à leur double nationalité. Mais voilà que cela n'émeut en rien ce gouvernement, qui est lui-même un cheval de troie d'Israël en France, qui se sera fait élire sous fausse bannière pour y mener une politique d'extrême-droite, raciste à l'égard des Roms, anti-sociale par des mesures délirantes de soutien aux banques et au patronat, et, pour finir, nous le découvrons, antisémite.
Tout cela, de fait - ainsi que nous l'avions mis en évidence sur ce blog -, au nom d'une politique honteuse de Kollaboration atlantiste qui fait se coucher littéralement ce gouvernement au moindre pet des Ricains et de leur volonté dévastatrice de faire de l'Europe leur base arrière, leur "bordure protectrice", comme ils l'auront fait du continent américain et tentent de la faire de l'Asie. La politique honteuse de ce gouvernement dans l'affaire syrienne, comme dans l'affaire de Snowden et du président bolivien témoignent de cet alignement.
Aujourd'hui, en dépit des diktats US vis à vis de la France et des conséquences de ceux-ci sur l'activité marchande de ce pays, voici ce gouvernement accepter de rompre les relations partenariales séculaires avec la Russie, pour engager ce pays, l'année même de la commémoration de l'assassinat de Jaurès - ce qui est quand même une preuve de schizophénie, ou une marque absolue de mépris à l'égard des actions engagées dans ce pays et du fric que cela coûte - dans une logique belliqueuse sans précédent et qui ne peut mener qu'à une impasse.
Ce au nom de quoi ? Certains, boursouflés de mensonge et de haine, en viennent à prétendre que la Russie ne serait pas démocratique et qu'à ce titre elle ne serait pas fréquentable.
Ces ordures - il n'y a guère d'autres mots pour désigner les menteurs, idéologues et faiseurs de guerre -, devraient se fendre de nous faire savoir en quoi les USA, leur parrain, seraient une démocratie :
celle vaporisant d'un coup 300 000 personnes, au nom de la "Liberté", inaugurant une ère nouvelle du "droit des seigneurs de la guerre à la toute-puissance" ? Celle ayant projeté de faire
, à la sortie de la seconde boucherie mondiale, un protectorat - il lui aura donc fallu attendre pris de 70 ans pour que ce soit acté ;celle des coups fourrés de la CIA en Amérique centrale et du Sud ? Celle décapitant la timide démocratie chilienne pour y installer la dictature de Pinochet ? Ou celle qui aura participé au massacre de'un million de communistes en Indonésie pour y installer la dictature du Suharto, très fréquentable, sans doute (1)?
Celle de la destruction totale de l'Irak au nom d'un mensonge devant l'ONU dont ils se seront payés la fiole sans vergogne ?
Celle du bombardement d'un État européen, la Yougoslavie, pour son démantèlement et l'installation d'un État livré aux maffias ? Celle des prisons secrètes de la CIA où s'y pratiquait la torture, comme vient de le reconnaître, un peu tard, le curé Opérateur des Basses Manœuvres (2) sous la pression du scandale de l'espionnage du Sénat par la CIA (3) ? Celle du camp de concentration de Guantanamo, pour n'évoquer que le plus connu ?
Celle des drones et de l'assassinat "ciblé" d'une justice divine des intérêts US ? Celle qui envoie des prisonniers sous-payés pour maîtriser le feu en Califormie (4) ? Celle impulsant un putsch en Ukraine pour compromettre l'Europe, comme cela est avéré par différentes manifesttions flagrantes d'un soutien US aux nervis nazis ? (5)
Ou celle, enfin - la liste n'est guère exhaustive -, réarmant la "démocratie israëlienne afin qu'elle ait de quoi continuer sans frein un génocide en Palestine ?
La ligne de front est asez claire : elle est au moins celle des voleurs, escrocs, menteurs, margoulins qui œuvrent à la défense de leurs intérêts. Une défense que, bien évidemment, ils nomment encore "légitime défense", puisqu'il est bien connu que les escrocs ont le droit de se défendre quend on résiste à leur prédation.
La violence avec laquelle l'assaut est aujourd'hui mené, de manière concommittante, en Ukraine comme en Palestine, la façon dont des gouvernements proconsulaires - marionnettes de cette politique planétaire d'expansion tous azimuts menée par le Kapital sous différentes fausses bannières - importent dans leurs propre pays les termes d'une guerre contre les pauvres par une politique anti-sociale, de prédation violente, et ne se dissimulant plus ou presque, est l'indication d'une sorte d'assaut final qui ne s'embarrasse plus de précautions sémantiques et veut au contraire en découdre par diverses provocations ouvertes.
C'est le cas en France, sous couvert, encore, de la prétendue "question juive", dont on sait qu'elle n'en est plus une depuis plusieurs décennies en France, mais que l'on revigore sous divers accoutrements, dont le prétendu "antisémitisme", pour faire naître en France une fragmentation de type religieux dissimulant une guerre sociale.
Voilà au moins un signe qui dévoile la domination et ses méthodes plus qu'il ne la dissimule comme il serait censé le faire : de même que pour le prétendu État "juif", c'est au nom de la "Shoah" et de ses victimes, qu'aujourd'hui un génocide est en cours en Palestine - comme en Ukraine l'est un autre commis au nom de la "lutte contre la dictature" -, avec la bénédiction des crevures de la planète, c'est désormais partout au nom des victimes, des faibles, que la domination avance, comme leur "protecteur" auto-proclamé - comme le proxo protège la putain qui turbine pour lui -, que ce soit les "femmes" dans les pays de la "tradition" - que l'on entend bien soustraire au pouvoir patriarcal du mari, et disloquer ainsi les structures familiales et sociales pour les soumettre à l'ordre de l'État et de la marchandise -, ou que ce soit, dans le monde dit "développé", les homosexuels, par exemple, que l'État prend désormais sous sa coupe, quand, dans le même temps, de vrais massacres sont commis de ci de là, partout contre les pauvres et les dominés, surveillés, fouillés, maltraités, spoliés.
"Les droits de l'Homme" sont devenus les droits
à l'ordre mondial du commerce, flattées d'un si puissant protecteur, et qui servent désormais de caution, d'alibi à ce qu'ils soient réellement bafoués de manière essentielle dans la transformation de l'Homme en marchandise. On retrouve là la tactique même de toute colonisation, du "diviser pour régner" qui aura dressé les uns contre les autres, utilisant l'un pour faire le sale boulot, et stigmatisant l'autre, comme s'y emploie désormais l'Ordre marchand dans sa guerre permanente contre le terrorrisme, c'est-à-dire contre ceux qui ne disnet pas encore "amen" à leur existence de porteur de marchandise, de petit robot bien huilé.-------------------------------------
NOTES, SOURCES & LIENS
1 - pour Washington, il fut un allié fidèle. « A bastard, but one of our own bastards… » (« Un salaud, mais un des nôtres »), selon le dicton en vogue à la CIA.
2 - « Nous avons fait beaucoup de choses justes, mais nous avons torturé des gens », a déclaré Barack Obama, au cours d'un point presse à la Maison Blanche, évoquant la prochaine déclassification d'un rapport parlementaire sur les techniques d'interrogatoire employées par la CIA entre 2002 et 2006, durant le mandat de George W. Bush. « Lorsque nous avons utilisé certaines techniques d'interrogatoire poussé, des techniques que je considère et que toute personne honnête devrait considérer comme de la torture, nous avons franchi une ligne », a-t-il poursuivi.
3 - La Central Intelligence Agency (CIA) a reconnu publiquement des faits qu'elle ne cessait de démentir depuis des mois. Jeudi 31 juillet, un porte-parole a expliqué, comme le rapporte le New York Times, que des agents avaient bien espionné un réseau informatique utilisé par les sénateurs américains.
4 - Quinze mille personnes sont mobilisées chaque été pour combattre le feu en Californie, des hommes confrontés à l’extrême chaleur des zones enflammées, chargés de 45 kilos de matériel, mobilisés sur le terrain vingt-quatre heures durant, sans interruption. Parmi eux, quatre mille ont un statut particulier, et ne gagnent que 2 dollars par jour (1,5 euro), bien loin des 34 dollars (25 euros) de l’heure que gagne un pompier en moyenne en Californie.
Le site américain Vox, qui reprend un reportage du site KQED, jeudi 31 juillet, se penche sur le cas des détenus “employés” par l’Etat californien dans sa lutte contre les incendies, alors que neuf cents d’entre eux viennent d’être mobilisés pendant deux semaines dans le nord de l’Etat. Tous se sont engagés dans un programme nommé “Conservation Camps” au sein duquel ils combattent les flammes mais sont aussi amenés à construire des digues face aux inondations ou plus généralement à participer à des actions sociales. Un programme qui permettrait à la Californie d’économiser plus de 100 millions de dollars par an, d’après KQED.
5 - « Le département de la défense et le département d'Etat ont informé le Congrès de notre intention d'utiliser 19 millions de dollars (...) pour former et équiper quatre compagnies et un QG tactique de la garde nationale ukrainienne », a déclaré le porte-parole du Pentagone vendredi 1er août.