De l'industrialisation du vivant

Publié le par Pim

Dernier volet d'un triptyque, relayé sur ce blog et présenté par l'émission "Terre à terre" sur la radio France-Culture, "La liberté dans le coma" (Ed. La Lenteur) , autour du livre du groupe Marcuse avec Matthieu Amiech.


 
Marcuse.jpg

 

Y est question de quelques thèmes déjà abordés dans ce blog autour de la redéfinition du totalitarisme marchand, de la question de la réification de l'homme qu'il impose et de sa nécessaire soumission aux impératifs de la marchandisation du vivant, notamment en matière de gestion des flux de sa circulation.

Une telle gestion signifie, notamment, la surveillance et le répertoriage du moindre de nos gestes.

 

Nous aurons à revenir plus longuement sur quelques points de ce livre, ainsi que sur celui déjà relayé ici de Aurélien Berlan, "La fabrique des derniers hommes".

 

Berlan.jpg

 

http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-la-liberte-dans-le-coma-2014-03-22

Publié dans De la Guerre

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M
<br /> Bien entendu....<br />
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P
<br /> <br /> Je voudrais préciser ma pensée sur ton commentaire précédent :<br /> <br /> <br /> "faisons du bruit !!!! Comme eux. Nous marchons en miroir "<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ils sont, de fait, notre miroir, puisque c'est nous qui produisons cette image de nous-mêmes, mais image, renversée donc.<br /> <br /> <br /> Hegel a beaucoup écrit sur cette question de la perte de soi, de l'aliénation, mais il n'est vraiment pas bien simple à lire le bougre.<br /> <br /> <br /> "Revenir à soi", ce n'est certainement pas revenir à un état originel, mais c'est avoir pris conscience de sa perte et, dans un même mouvement, réintégrer en soi l'immensité de<br /> cette perte.<br /> <br /> <br /> Cette question est essentielle, encore faut-il réaliser ce qu'elle signifie réellement, de manière pratique. Là est toute la question.<br /> <br /> <br /> Pour ma part, j'en suis rendu à la nécessité de s'écouter, et, surtout, de s'entendre ...<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Hélas , c'est un syndrome occidentale de ne pas se satisfaire de ce que nous sommes. Notre culpabilité d'être nous même entretennu par la religion et par la psychanalise ensuite...<br />
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P
<br /> <br /> Oui ! la religion, certainement, mais la voici relayée à grands fracs de pelleteuses par l'industrie qui nous dit "vous vous sentez coupable ! pas de problème ! on va vous arranger ça ! et hop !<br /> te voici avec une nouvelle maison, un nouveau canapé, et de nouveaux enfants à rendre coupables de mettre les pieds dessus.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Nous sommes même devennus des produits manufacturés, nous sommes façonnés<br />
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P
<br /> <br /> Absolument !<br /> <br /> <br /> Dans "L'obsolescence de l'Homme" (Ed. de l'Encyclopédie des nuisances, 1956), un livre que je recommande lire, tant sa lecture est aisée et ses analyses intéressantes, Günther Anders dit<br /> que c'est là devenu un souhait des hommes, qu'ils pleurent après le fait de ne pas être suffisamment parfaits, comme ils le seraient s'ils étaient enfin des produits d'usine ... Une aliénation<br /> revendiquée !....<br /> <br /> <br /> <br />