Fin de série
Puisqu'il est une nouvelle fois avéré que l'hébergeur overblog organise délibéremment l'invisibilité de ce blog par une manipulation des statistiques de sa fréquentation - à titre de nouvel exemple, aucun visiteur comptabilisé hier alors qu'il y en eut au moins un de manière certaine -, bipnemo cessera d'émettre sur cette plate-forme, incompatible, mainfestement, avec les positions avancées ici.
Trois ans que bipnemo produit des articles, environ 140, et le bilan, s'il y a lieu d'en faire un, reste plutôt décevant. Sans même parler de l'hostilité dont a fait preuve l'hébergeur - notamment depuis le signalement de ce blog comme "nazi et antisémite"*(1) (voir l'article "De l'imbecillité") par un aveugle de passage voulant se faire voir - le sentiment persistant tout au long de ces 3 ans a été qu'Internet est un leurre de "communication" dans un monde qui, tout en faisant de la communication son slogan prometteur, a ruiné toute communication réelle en en ruinant les bases qui donnent sens à la communication humaine , l'organisation pratique des hommes entre eux ; moins un outil de démocratie, donc - même s'il est certain qu'il permet de véhiculer de l'information - qu'un champ de graines fréquenté à la volée par des nuées d'étourneaux, chacun venant y picorer LA graine, qui doit répondre à une question partielle, comme si toute réponse ne pouvait aujourd'hui ne relever que de la sphère de l'intime, quand l'essentiel relève de la séparation dont souffre ce monde et dont Internet, par sa structure même de communication médiatisée, participe de et entérine cette séparation (Ajout du 21/02/2011)
Un outil n'est évidemment pas démocratique en soi. Tout dépend de son utilisation. Or cette utilisation semble plutôt relever d'habitus pris dans cette société détestable, faite par ceux-là mêmes qui la vivent, séparément, chacun dans leur solitude coupée de toute pratique, habitus de consommation quand celle-ci est la dernière pratique autorisée. Rien de plus*(2).
Si l'on devait illustrer ce propos, il faudrait parler ici de la dernière "folie" en vogue, celle de cet entichement pour WikiLeaks, dont les "révélations" - sans doute utiles en ce qu'elles confirment la pourriture de ce monde, mais rien de plus - ont finalement été prises pour ce qu'elles ne sont pas : l'établissement d'une "vérité".
Si vérité devait sortir de ces "dévoilements", c'est bien que le monde prend désormais pour "vérité" le point de vue de la diplomatie de la puissance dominante de la planète !... Une véritable "vision du monde" gravée dans le marbre par le canal de ceux-là mêmes qui disent le combattre.
Une belle ironie, telle qu'une absence de discernement propre à cette époque - qui se satisfait de signes, en bouffe, en tire argent et positions de pouvoir - ne cesse d'en produire, puisque elle ne cesse, elle-même, de se nourrir de confusion, ainsi que le permet, en effet, la manipulation de signes.
La démocratie c'est, ainsi que la Hongrie nous le montre, le muselage stalinien de la presse ; le libéralisme, c'est, ainsi que nous le montrent si complaisamment Israël, les USA, et comme bientôt la Grèce, la libre circulation des marchandises, et des capitaux mais le contrôle des hommes par l'érection de murs entravant leur mouvements - les libéraux criaient haro sur le mur de Berlin ; on voit qui érige de tels murs aujourd'hui ... au nom de la Liberté, il s'entend ! La sécurité et la protection des citoyens, c'est, comme il se doit, la corruption telle qu'elle couvre la vente d'un Médiator *(3), ou la création, ex nihilo, d'une caste bureaucratique de séides telle qu'elle permet aux uns et aux autres de valider qu'ils continuent bien d'être "sous haute protection"*(4) - ainsi que le fut la nouvelle aristocratie sortie de terre à la faveur de la prise de pouvoir du petit Napoléon - .... tandis que seront mégotées à l'accidenté du travail ses indemnités, de même qu'au chômeur, qui sera mis à l'index de vivre aux dépens du travail des autres, de même que le retraité dont la pension sera "revalorisée" du coût d'un mégot de cigarette, ... À chacun ses "protections" ; certains ne semblent guère devoir s'inquiéter de voir leurs "multiples talents" aussitôt employés ; on se les arrache, manifestement, pour garantir leur "emploi à vie" (a contrario de celui des fonctionnaires, selon certains projets).
Une question taraude chacun, cependant : seront-ils (elles) rémunérés, tous avantages confondus, toujours autant à la hauteur de leurs compétences si manifestement hors du commun des mortels ?
C'est donc sans regrets que nous quittons la toile tissée par ces millions d'araignées qui se prennent, chacune dans leur coin, pour le centre du monde en se nourrissant des miasmes des voisines.
C'est ce qu'on appelle le "réseau" et qui s'avère, au demeurant, agglomération de clans fermés, jaloux de ce qui peut se faire ailleurs, comme le montrent, le plus souvent, blogs, forums et autres si bien nommées "communautés" ...
Aux fins du nourrissage de ces compagnons de captivité, pauvres hères, nous laisserons mijoter quelque temps notre "centre du monde".
-_-
Allez ! un petit dernier, pour la route
Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille et de la solidarité a présenté un décret modifiant le décret n° 90-393 du 2 mai 1990 modifié portant statut particulier du corps de l'inspection générale des affaires sociales.
Dans le double objectif de faciliter la réorganisation des administrations centrales des ministères sociaux et de renforcer les compétences de cette inspection, ce décret crée une voie supplémentaire de recrutement dans ce corps, au grade d'inspecteur général.
Cette voie est réservée aux fonctionnaires occupant ou ayant occupé, pendant cinq années au moins dans les dix dernières années, un emploi de directeur dans les administrations centrales des ministères sociaux, et justifiant d'une longue expérience professionnelle.
Le nombre de postes d'inspecteur général qui peuvent être pourvus par cette voie, après avis de la commission administrative paritaire, est limité à deux.