Oh ! Surprise !
Les gauchistes, décidément, me feront toujours bondir.
De cette position, toujours outrancière, autoritariste, méprisante du peuple qui ne sert que de faire-valoir à leurs appêtits, M. J.L Mélenchon, ancien sénateur, est partie prenante, par son coté spectaculaire, précisément et non accessoirement, puisque c'est cette disposition, par ailleurs assise, sans doute, sur une solide culture historique, qui lui permit de servir de rabatteur à l'équipe actuellement aux manettes en France.
Et voici que M. Mélenchon feint de découvrir que ceux qu'il a délibéremment portés au pouvoir - quelles que soient, par ailleurs, ses raisons de le faire - sont des seconds couteaux de l'agression capitaliste planètaire, portée par la politique d'israêl et des États-Unis, ses bras armés, rien de moins.
Nous relayons néanmoins ce texte (Source lien : "Cailloux dans l'brouill'art"), que nous approuvons, en dépit de ce que nous n'approuvons rien des effets de manche de celui qui le porte.
Nous le relayons, non par un soudain soubresaut de "front commun" (absolutely NIET !), mais pour la nécessité de relayer, face au mensonge dominant, des points de vue de qualité sur la question dont le capitalisme agressif, vorace, sans états d'âme et surtout sans autre raison que lui-même et ses développements, menace, une fois de plus, nos existences par la guerre ; pour relayer, aussi bien, une position, en dépit de celui qui la porte aujourd'hui - qui la fragilise par ce qu'il est, de même nature que celui contre qui il la porte -, contre le tartuffe n°1 en France : faisant du spectacle de la première boucherie mondiale son faire-valoir d'homme de "gôche", d'héritier de celui qui s'y est, en son temps opposé, Jaurès, dans les faits, le voici à montrer ses muscles en chaque occasion, quitte à provoquer même les occasions de le faire.
Non seulement RIDICULE ET PITOYABLE, mais laissant un goût amer d'avoir laissé les rènes du pays à un type aussi caractériellement faux-jeton, aussi caractériellement disposé à se soumettre à l'occupant pour montrer que LUI AUSSI, il en a ..., c'est-à-dire qu'il "existe" - qu'il "sert" vraiment à quelque chose, selon la norme en vigueur qui a décrété qu'esxister signifiait servir, être utile -, en dépit de ce que tout prouve bien le contraire, désormais, comme dans l'affaire Arcelor-Mittal à Florange, et bientôt dans l'affaire Alstom-Général électrique.
Oui ! il sert bien à quelque chose, le commis de banque aux affaires courantes : à entériner la liquidation des joyaux de l'industrie française, dont les infrastructiures ont été payées par les contribuables, à entériner l'abaissement de toutes les protections encore en place en France contre l'invasion du Kapital et de ses prédations sans vergogne(1).
En voici un extrait (les parties surlignées en gras, l'ont été par nous) :
"(...) Alors que la France est une amie historique de la Russie, sa position aurait pu peser fortement en faveur de l’apaisement. Au lieu de ça, nous avons découvert avec stupeur que plusieurs navires de guerre français sont arrivés il y a peu en mer Noire dans le sillage de la flotte états-unienne. J’ai été, le 17 avril, le premier parlementaire français à m’étonner de la présence de ces navires français et à demander publiquement des explications au gouvernement. J’attends toujours cette réponse. Alors que le gouvernement a ainsi engagé notre armée dans une escalade absurde contre la Russie, ni les parlementaires ni les citoyens n’en sont informés. Le service d’information des armées a certes concédé à l’AFP la présence du navire de renseignement Dupuy de Lôme. Celui-ci est entré en mer Noire dans le sillage du destroyer états-unien USS Donald Cook. Nous avons aussi découvert via les signalements qu’en effectuent les Etats côtiers de la mer Noire, la présence de la frégate Alizé utilisée par les commandos du service action de la DGSE. Pour compléter ce dispositif, se trouvent dans les parages la frégate Dupleix et le pétrolier ravitailleur Var. Tout cela manifeste des intentions opérationnelles inquiétantes vis à vis de la Russie. Ces navires n’évoluent pas, en effet, habituellement en mer Noire.
Le seul prétexte qui pourrait être invoqué pour justifier leur présence est le rattachement à l’opération méditerranéenne de l’OTAN Active Endeavor. Lancée depuis 2001 cette opération a pour objectif la “neutralisation des groupes terroristes” et la “recherche des armes de destruction massive”. Aucun rapport avec la crise ukrainienne et la Russie donc. Cette surenchère militaire française dans le sillage des Etats-Unis est une erreur politique. Je la condamne. Elle est absolument contraire aux intérêts de notre pays et à la nature de nos relations avec la Russie. La gêne du ministre à répondre et la concession faite d’une information incomplète posent gravement problème. On mesure de nouveau l’inconvénient d’avoir des médias si serviles dès qu’il s’agit de politique étrangère mettant en cause les Etats-Unis d’Amérique. La multiplication des provocations contre la Russie ne peut que conduire au pire. J’ai donc demandé le retrait immédiat des navires français présents en mer noire. Notre flotte a beaucoup à faire ailleurs, en particulier pour surveiller l’immensité du domaine maritime national, qui manque cruellement de moyens. Suis-je assez clair ? Pour moi, la France n’est pas l’ennemie de la Russie et doit se comporter avec elle en partenaire. (...)"
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/26/lukraine-gouffre-de-la-raison-politique-par-jean-luc-melenchon/
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NOTES, SOURCES & LIENS
1 - On notera, à ce propos, la concommittance de l'affaire ukrainienne avec la signature devant prochainement intervenir de ce Traité asservissant l'Europe aux industries avec un droit de celles-ci d'assigner les États qui ne joueraient pas suffisamment le jeu de LEUR commerce.
On voit qu'en Ukraine d'autres méthodes ont été employées, plus expéditives, sans doute, puisqu'il y avait urgence de soustraire la région à la manie des Russes de se faire leurs petites affaires entre eux, bien au chaud. Où l'on voit aussi que sous le couvert de la crise ukrainienne, les négociations avancent, répondant en cela aux vœux du Français Hollande d'accélérer les choses pour gagner de vitesse, et faire ainsi taire, l'opposition que le dit Traité ne manquera pas de soulever.
Ci-dessous lien vers un texte qui en parle bort bien, situant la question dans le contexte plus large des évolutions de la valeur renforçant la propriété monopolistique sur le vivant :
"(...) Ce Pacte, qui contourne l’OMC jugée trop pointilleuse (…), s’attaque aux droits de douanes, notamment dans l’agriculture, de façon à favoriser les produits les moins chers (donc les plus industrialisés, avec tout ce que cette notion implique), mais aussi à conférer aux grands groupes internationaux la faculté de ne plus respecter les législations nationales en matière de protection de la santé, de normes écologiques, de droit du travail (et d’assigner devant un arbitrage acquis à la cause du capital, les Etats récalcitrants, s’il s’en trouve). Fin par KO des interminables discussions sur le lait aux hormones, les poulets chlorés, le gaz de schiste, les OGM en général. Le Pacte repose sur la notion de « protection des investissements », qui signifie que rien n’a le droit de s’opposer à la soif de profit. Inutile de préciser que le dérisoire histrion « Moi, Président » figure, en bon socialiste, parmi les plus ardents propagateurs de ce cataclysme économique et social, qui doit aboutir au plus tard courant 2015. Une entreprise française doit encore respecter un certain nombre de normes, mais l’entreprise étrangère s’en tapera comme de l’an quarante ; et le rachat de la première par la seconde réglera de façon exhaustive le problème des blocages à la soif de profit: les diverses normes, barrières et conventions iront définitivement au Musée de l’Homme. Le Huffington Post rappelle fort opportunément, dans son article du 17 janvier 2014 consacré au PTCI, la célèbre citation de David Rockefeller en 1999 : « quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire »
http://www.lesamisdenemesis.com/?p=951