De la civilisation, et de quelques unes de ses politiques
"Les barbares sont à nos portes, ...
Le bateau coule, ... "
(Hi ! hi ! hi !...),
"Décadence" ... suscitant des positionnements apparemment opposés, mais visant un seul et même objectif, maintenir à jamais le statu quo de la domination :
Flairant le juteux filon en ces temps troublés, certains aigrefins en font leurs choux gras en la vouant aux gémonies, à l'instar des nazis de tous poils, et autres fadas désespéremment accrochés à leur nostalgie d’un monde disparu, qui la mettaient en avant comme leur produit d’appel dans leur montée vers le pouvoir.
On sait aujourd’hui les conséquences de flirter avec de telles sirènes qui n’accrochent que nos névroses.
Elles ont l’auditoire facile dans un monde où l’on ne sait pas si l’on va se réveiller le matin avec le même paysage que celui avec lequel on s’est endormi la veille.
Au lieu de rêver à un illusoire retour au "paradis" (jardin entouré de murs), il conviendrait de prendre la mesure des raisons de cet incessant chamboulement, sur lequel nous n’avons aucun contrôle tant il relève de logiques qui n’ont plus d’autre rapport avec le monde réel que celui de sa destruction : "chantier" incessant, “mise en valeur”, ... en un mot, guerre permanente.
Ce n’est pas en pleurnichant sur le passé et les promesses non tenues, ni par les religions, ni par les capitaines de l’industrie, d’un monde meilleur, que les usines cesseront de nous insufler leurs poisons et de nous péter à la gueule.
Ce n’est certainement pas en défoulant notre colère, qui a toutes les raisons d’être, sur des boucs émissaires, désignés à la vindicte par les tenants de cet ordre en décomposition.
C’est en prenant la mesure des réalités, de la terreur déjà là.
De leur temps d'épiciers, pragmatiques, prenant acte des conséquences des politiques de la France civilisatrice, chute libre de sa crédibilité et de son audience, d'autres, alors, osent résolument l'"oubli" .
Stratégie adoptée par Union Carbide Corporation (UCC), l'un des premiers groupes chimiques états-uniens. Pour ne plus avoir à répondre de sa responsabilité dans l'explosion de Bhopal, UCC a changé de nom. Rachetée par Dow Chemical, celui-ci laissa le site à l'abandon. Des compensations furent accordées à quelques familles pour éviter des plaintes, et la majorité des survivants continuent de vivre aux abords d'un site toujours toxique.Union Carbide a versé 470 000 000$ mais continue de refuser d'accepter la responsabilité. Chaque victime a reçu environ 500$.
Tour de passe passe inaccessible à un État qui prétend faire "oublier" ses méfaits. On se montrera donc volontariste, pour une stratégie d'ouverture, telle qu'elle a fait ses preuves en politique intérieure française, mélangeant les genres, les mots, les signes, installant le doute et la confusion.
Une petite "faute" de 800 000 mille morts ? Des malentendus. ? Aux oubliettes le passé ! Et qu'advienne un avenir radieux de juteux contrats et d'influence géo-stratégique du pays des Droits de l'Homme, face à l'influence pernicieuse de dictatures. Allons ! En avant, ... comme AVANT !
N’en déplaise à ces nostalgiques en mal de confitures, le monde se construit CONTRE le "donné".
Le possible est à corriger dans le sens du souhaitable. Le mieux serait qu’il le soit par ceux qui ont à l’habiter.
Le bateau coule, ... "
(Hi ! hi ! hi !...),
"Décadence" ... suscitant des positionnements apparemment opposés, mais visant un seul et même objectif, maintenir à jamais le statu quo de la domination :
Flairant le juteux filon en ces temps troublés, certains aigrefins en font leurs choux gras en la vouant aux gémonies, à l'instar des nazis de tous poils, et autres fadas désespéremment accrochés à leur nostalgie d’un monde disparu, qui la mettaient en avant comme leur produit d’appel dans leur montée vers le pouvoir.
On sait aujourd’hui les conséquences de flirter avec de telles sirènes qui n’accrochent que nos névroses.
Elles ont l’auditoire facile dans un monde où l’on ne sait pas si l’on va se réveiller le matin avec le même paysage que celui avec lequel on s’est endormi la veille.
Au lieu de rêver à un illusoire retour au "paradis" (jardin entouré de murs), il conviendrait de prendre la mesure des raisons de cet incessant chamboulement, sur lequel nous n’avons aucun contrôle tant il relève de logiques qui n’ont plus d’autre rapport avec le monde réel que celui de sa destruction : "chantier" incessant, “mise en valeur”, ... en un mot, guerre permanente.
Ce n’est pas en pleurnichant sur le passé et les promesses non tenues, ni par les religions, ni par les capitaines de l’industrie, d’un monde meilleur, que les usines cesseront de nous insufler leurs poisons et de nous péter à la gueule.
Ce n’est certainement pas en défoulant notre colère, qui a toutes les raisons d’être, sur des boucs émissaires, désignés à la vindicte par les tenants de cet ordre en décomposition.
C’est en prenant la mesure des réalités, de la terreur déjà là.
De leur temps d'épiciers, pragmatiques, prenant acte des conséquences des politiques de la France civilisatrice, chute libre de sa crédibilité et de son audience, d'autres, alors, osent résolument l'"oubli" .
Stratégie adoptée par Union Carbide Corporation (UCC), l'un des premiers groupes chimiques états-uniens. Pour ne plus avoir à répondre de sa responsabilité dans l'explosion de Bhopal, UCC a changé de nom. Rachetée par Dow Chemical, celui-ci laissa le site à l'abandon. Des compensations furent accordées à quelques familles pour éviter des plaintes, et la majorité des survivants continuent de vivre aux abords d'un site toujours toxique.Union Carbide a versé 470 000 000$ mais continue de refuser d'accepter la responsabilité. Chaque victime a reçu environ 500$.
Tour de passe passe inaccessible à un État qui prétend faire "oublier" ses méfaits. On se montrera donc volontariste, pour une stratégie d'ouverture, telle qu'elle a fait ses preuves en politique intérieure française, mélangeant les genres, les mots, les signes, installant le doute et la confusion.
Une petite "faute" de 800 000 mille morts ? Des malentendus. ? Aux oubliettes le passé ! Et qu'advienne un avenir radieux de juteux contrats et d'influence géo-stratégique du pays des Droits de l'Homme, face à l'influence pernicieuse de dictatures. Allons ! En avant, ... comme AVANT !
N’en déplaise à ces nostalgiques en mal de confitures, le monde se construit CONTRE le "donné".
Le possible est à corriger dans le sens du souhaitable. Le mieux serait qu’il le soit par ceux qui ont à l’habiter.