À propos d'"annexion"

Publié le par Pim

AJOUT du 20/03/14 (Note 4)


Les derniers développements de l’une des nombreuses affaires Sarkozy(1),  ex-chef de l’État français, montre, si vraiment besoin en était, qui et comment, les prétendues élites sont et manœuvrent désormais dans les "hautes sphères", comme on dit dans le film.

Ce que le film ne dit pas, c'est qu'il semble bien que la raréfaction d'oxygène à de telles altitudes doit quelque peu les indisposer, ces pauvres gens, au point de leur tourner la tête, parfois.
On peut assez aisément en conclure la nature, de ce pouvoir là - de quel pouvoir s'agit-il, en fait et précisément ?- , qui a laissé venir de tels agissements et ceux capables, sans vergogne, de les commettre.

On ne peut que sourire, alors, de ce que ceux qui les soutiennent encore - comme ce fut le cas de Berlusconi en Italie qui, en dépit de ses casseroles et non des moindres, fut plebiscité à de nombreuses reprises, certes avec quelques manipulations de type victimaire -, soutiennent, en fait, l’identification. Une identification d’intérêt : s’ils se reconnaissent tant dans ceux qui méprisent et bafouent la loi qu’ils auront eux-mêmes fabriquée - mais pour les autres, un peu comme la la religion - c’est qu’ils voient là une manière bien admirable de la contourner eux-mêmes. Voilà, en premier lieu, ce qu’ils soutiennent, tout en ne cessant de brailler pour le renforcement de mesures sécuritaires - pour se protéger de ceux qui respectent la loi -, et ne cessant d’en appeler à la morale, à la dignité, au respect des convenances.
 

 

Voilà aussi qui nous renseigne sur tous ces braillards qu ne cessent de fabriquer leur propagande grossière au centre de laquelle se trouve le terme d’"annexion".

Bien sûr, on aura remarqué que lorsque l’UE (Européan Union, petite compagne des EU, fidèle toutou en tout sur tout,  inaltérable, en dépit des chemins boueux et tortueux, tordus et tueux qu’ils lui font traverser) aura fait tout son cinéma sur le traité d’alliance que le président ukrainien, Ianoukovitch - destitué inconstitutionnellement depuis -, avait négligé, ce n’était en rien une prétention d’annexion de l’Ukraine par la sphère d’influence des maffias occidentales et de leur bras armé l’OTAN-Gladio ...
C’est bien une annexion de l’Ukraine qui était projetée, une annexion de type soft power, comme il est dit à présent dans le film, quand ne sortent pas visiblement les canonnières, mais que le résultat n’en est pas moins que tombe dans l’escarcelle la proie convoitée pour les marchés et/ou pour la sphère d’influence qu’elle ouvre (2).
On aura même remarqué que l’ambassadeur de cette UE-EU - Ubu roi -, le même en personne qui fit que des milliers de Libyens périrent qous les bombes démocratiques, se rendit en personne à Kiev et ne se boucha nullement le nez de ce que des miliciens cagoulés en noir se promènent sous son blaze(3), ni qu’un drapeau - au couleur des nazis de la seconde guerre mondiale flotte devant sa belle chemise blanche, servisse d’étendard à ceux qui ouvrirent les portes du parlement de Kiev pour que soit signée - de manière inconstitutionnelle, sous la pression de bandes armées - la destitution du président élu en exercice. “Je n’ai pas vu de nazis”, nous dit-il. Sans doute M. Hitler n’y était-il pas, en effet, ni même ses acolytes directs. Simplement ceux qui s’en revandiquent ouvertement, nostalgiques qui affichent ouvertement leurs intentions et les mettent manifestement en actes(4). Il n’est pire sourd, etc ...  et si l’annexion a un prix, l’argent n’a pas d’odeur ...

Voilà pour le scénario, mis dans la boîte, de ceux qui aujourd’hui poussent des cris d’orfraie devant M. Poutine et  sa récupération de la Crimée, qui fut, en effet, russe, et cédée à l’Ukraine un soir de beuverie un peu plus arrosée que les auttes par M. Khrouchtchev, président du Soviet suprême en 1954, Ukrainien lui-même(5). Personne ne s’est alors ému  de ce transfert de légitimité administrative bien incongru, fait du prince ...
De même, lorsque, en 1991, l‘Ukraine a pris son indépendance avec le démantèlement de l’URSS, démantèlement dont personne, alors, n’a songé à dire un instant qu’il était une forme d’annexion par la sphère d’influence occidentale : à l’issue d’une guerre froide de quatre décénnies, la bureaucratie russe jeta soudainement l’éponge du fait qu’elle se voyait dorénavant mieux en habit d’oligarque, et, sous l’égide d’un autre ivrogne, Eltsine, elle fit de la Russie une ville ouverte aux maffias de tous poils. Comme par hasard, alors, et malgré son intention de régler la question de la Crimée, Eltsine l’abandonna à son destin ukrainien, comme tout le reste, se livrant corps et âme à la liberté de la dive vodka.
 Tout était alors dans le meilleur des mondes, et personne ne se géna pour se servir, ce qui s’appelle, en français intelligible, dépecer la bête après l’avoir tuée - ou annexée, ce qui revient à peu près au même ... Parfois seule la réalité des résultats importe, comme il en est de la prétendue "décolonistion" et des tout aussi prétendues "indépendances".
 

 

Voici donc, nous dit-on, une “annexion”, quand Poutine - auquel on reproche aujourd’hui d’avoir remis un peu d’ordre dans ce champ de foire, c’est-à-dire d’avoir remis quelques uns de ces oligarques - pas tous, loin s’en faut - à devoir choisir centre d'"intérêt", ou la Russie, ou l’Occident -, affirme sa volonté de protéger les nombreux Russes de Crimée, lesquels ont dû apprendre du prétendu nouveau pouvoir des bandes armées de Kiev - aussitôt qu’elles furent au commande - qu’ils ne pourraient plus ... parler russe ! Rien de moins !

Voici donc une "annexion" quand personne ne s’émut quand, en 1990, à la chute du mur de Berlin, les autorités de la RDA annexèrent sans autre forme de procès un État souverain, la RDA. Dieu étant du bon coté, comme chacun le sait, c’est-à-dire à l’Ouest, il ne s’agissait là nullement d’une annexion, bien évidemment, mais d’une simple “réunification”, à peu près de même nature, sans doute que celle que provoqua Hitler avec l’Anschluss quand il annexa l’Autriche, en 1938. Quelle pouvait êtte bien la raison de ne pas le faire, puisque l’on parlait allemand des deux cotés de la frontière ?  Les dites  “démocraties” d’alors n’y virent pas le mal, comme on le sait, pas plus que celle des années 90 avec l’anschluss de la RDA par la "démocratie" allemande du bon coté de Dieu.

Qui s’émut, quand, en 1959, l’empire US annexa l’ile d’Hawaï(6), comme son 50è État ?

Quand, à l’inverse, et dans la suite de ce démantèlement programmé de l’Europe des nations par les pouvoirs de la ploutocratie, estimant légitime l’affaiblissement des États jusqu’à leur néantisation, fut démantelée la fédération yougoslave - jusqu’à provoquer tout aussi ”légitimement” la secession du Kosovo, berceau historique de la Serbie, puisque les albanophones y demeuraient en majorité et qu’il était plus que “légitime” de donner raison aux milices armées des maffias albanaises contre ceux qui avaient combzttu les nazis -, QUI, alors, à l’exclusion des Serbes, dont on niait l’Histoire,  trouva à s’en émouvoir ?

Et jusqu’au “socialiste” Kouchner qui y trouva rien que de très normal, puisqu’on lui offrait là un poste à la mesure de ses compétences, qu’il mit alors en œuvre avec brio puisque c’est sous son mandat que certaines opérations eurent lieu sur des prisonniers serbes par les milices albanaises qui durent servir la science et les riches receveurs de leurs organes.

 

L’actuel matraquage médiatique, en France, d’une “annexion” de la Crimée par le tyran, le terrible czar de l’Empire, manifestant là ses volontés hégémoniques  et impérialistes, ... - j’en passe car il y a trop de ce vomi tel que déversé à tomberaux ouverts et sans relâche par nos besogneux salariés de la machine à décerveler, sorte de Ministère de la Vérité à l’échelle planétaire -, tente donc de faire intégrer par tout un chacun une fable non seulement sans aucun fondement historique - pour qui se renseigne un peu sur l’histoire russe -, mais qui semble bien plutôt tissée des pratiques impérialistes de ceux là mêmes qui les dénoncent à proos de l’Ukraine.
Voici le fil des évènements et motivations inversé quand
. ce fut l’Occident, et ses acolytes en Ukraine même, qui provoqua le séisme ukrainien - et l’on sait aujourd’hui que les snippers qui tuèrent quelque 80 personnes sur la place Maïdan ne le firent pas sous l’ordre de Ianoukovitch, et c’est pourtant ces assassinats qui provoquèrent son départ, comme cela était, en effet, prévisible ;  
. parler d’Empire de la part des Occidentaux - des Anglo-saxons, comme des Français - est une matière qu’ils connaissent pas cœur : nul besoin de rappeler que ce sont ces "Empires" qui se foutèrent sur la gueule en 1914 ; nul besoin de rappeler ce qu’est le Commonwealth, cet "empire sur lequel le soleil ne se couche jamais", "association d'intérêts" symboliquement dirigé par le souverain du Royaume-Uni ; nul besoin de parler de l’empire US, dont on sait que s’il n’est pas formalisé, il est bien réel ; nul besoin de dire à MM. Hollande et Fabius que le Mali et la Centrafrique font encore partie intégrante de la Françafric et que la France, justement, vient d’installer dans le nord-est du Mali, une base militaire permanente à Tessalit(7) afin d’être plus à même de protéger ses intérêts  - ceux d’Areva - à quelques encablures de la frontière du Niger.
En Europe, l’hégémonie allemande - et ses effets sur les États du Sud, les PIGS, comme les désignent si délicatement les Anglo-saxons de la City, n’est un secret pour personne. La détermination de la chancelière, une femme de l’ex-RDA, dans l’affaire ukrainienne n’est pour autant pas sans faille : à contrario des extravagances du ministre français M. Fabius, qui, décidément, semble bien peu au fait des réels intérêts du pays qui l’a nommé à son gouvernement, quand il décide de priver les chantiers navals des commandes russes en cours(8) !..., la chancelière Merkel sait rester dans les limites de la real politik(9), et c’est pourquoi l’Europe se montre si peu encline à réellement engager une guerre économique à la Russie, au grand dam de son "alliés" US, qui n’a de cesse de l’aiguilloner en ce sens puisqu’il lui faut décidément couper l’Europe de ses bases historiques de relations et d'approvisionnement énergétique.

Mais là, bien sûr, on ne parlera pas d’”annexion”, tant la chose est déjà un fait depuis au moins 60 ans, sous le prétexte fallacieux de la “Guerre froide” initiée à cet effet pour mieux donner sa justification à l'OTAN-Gladio.
Tiens ! la voici qui, précisément ressurgit, quand il s’agit pour l’Europe de signer la dernière version du commercial traité de l’alliance atlantique  - le si bien nommé  fumeux APT(10)  - qui parachèvera l’annexion de l’Europe à l’empire US ....

 

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NOTES, SOURCES & LIENS

 

1 -Il n'y a, en effet, que l'embarras du choix (!...) entre les siennes qui le concerent directement, et celles des acolytes et/ou affidés :

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/19/six-affaires-qui-menacent-nicolas-sarkozy_4385871_4355770.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/19/les-soupcons-contre-sarkozy-confortes-par-les-ecoutes_4385506_3224.html

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/03/19/de-quel-trafic-d-influence-est-soupconne-nicolas-sarkozy_4385608_4355770.html

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/03/19/affaire-tapie-nouveau-face-a-face-pour-christine-lagarde_4385378_3224.html

http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/03/18/le-domicile-d-alliot-marie-perquisitionne-dans-une-enquete-sur-des-mouvements-de-fonds-suspects_4384879_823448.html?xtmc=alliot_marie&xtcr=1

 

2 - Lien trouvé sur le Knock-Blot de M. Riplay (p.1), on lira avec un grand intérêt ce que mijotent pour nos amis Ukrainiens, qui ont manifestement cru au Père Noël, les imbéciles, leurs sauveurs et si gentils "nouveaux boss" :

"(...) Le New York Times, l’organe de l’impérialisme américain, fait claquer le fouet dans un éditorial publié vendredi sous le titre « Remettre en état l’économie de l’Ukraine : les dirigeants du pays doivent réformer une politique énergétique et des taux de change mal conçue. » L’éditorial y dénonce le « gaspillage qu’étaient des subventions dans l’énergie » et exige que le gouvernement fantoche installé par l’occident se mette au travail pour « relever les prix de détail du gaz pour la plupart des consommateurs. » (...)
Depuis quinze jours, une équipe du FMI est déjà à l’œuvre, a rencontré le ministre de l’Energie et du Charbon ainsi que des représentants de la Banque nationale d’Ukraine et du distributeur de gaz Naftogaz. Elle a rapporté que ses travaux allaient « bon train » et que les nouvelles autorités étaient déterminées à entreprendre des « réformes économiques. » (...)

Sergeï Taruta, l’oligarque qui a dernièrement été nommé gouverneur de la région de Donetsk, a donné une idée du calendrier pour la mise en œuvre de ces mesures. Se décrivant lui-même comme un « gestionnaire anti-crise », il a dit ne vouloir occuper ce poste que durant « six mois ou un an, » et ajouté, « Durant cette période, je veux que des gens forts entrent au gouvernement après quoi, je leur passerai les rênes. »

Ces commentaires jettent de la lumière sur les raisons pour lesquelles les Etats-Unis et les puissances européennes sont disposés à accepter un gouvernement constitué de fascistes et de paramilitaires d’extrême-droite. Jeudi, le parlement ukrainien a voté la mise en place d’une garde nationale forte de 60.000 hommes se composant d’« activistes » issus des protestations antirusses et des écoles militaires.
Cette force sera supervisée par le nouveau chef de la sécurité, Andriy Parubiy du parti fasciste Svoboda. Au début des années 1990, Parubiy a été un des fondateurs du Parti néo-nazi social-national d’Ukraine. Son adjoint, Dmytro Yarosh, est le dirigeant du paramilitaire Secteur droit. Il s’agit de l’équivalent ukrainien des SA de Hitler.
En plus de l’assistance qu’ils apportent aux provocations de l’Occident contre Moscou, la principale responsabilité de ces éléments sera celle d’imposer l’assaut social contre les travailleurs ukrainiens pour le compte du capital international."
http://www.mondialisation.ca/ukraine-ce-que-prepare-pour-les-travailleurs-le-regime-soutenu-par-loccident/5374025

 

3 - (...) depuis le mois de novembre, les Danois s’opposent à ce que la banque américaine Goldman Sachs, l’une des principales responsables de la crise des subprime en 2008, entre au capital de la compagnie nationale d’énergie, Dong Energy. Malgré une pétition ayant recueilli plus de deux cent mille signatures (soit un habitant sur trente) et de multiples rassemblements, le projet a été approuvé par le Parlement le 30 janvier, entraînant la démission des six ministres socialistes qui formaient l’aile gauche de la coalition gouvernementale. L’établissement new-yorkais contrôlera donc 19 % des parts de la société d’Etat et disposera d’un droit de veto sur des décisions stratégiques.

« On a beau dire et répéter qu’il s’agit d’une prise de participation minoritaire. On a beau rappeler, et rappeler encore, que Goldman Sachs était le mieux-disant en termes de savoir-faire autant que d’investissement. Rien n’y fait », déplore « BHL », qui ne voit dans le mouvement de contestation qu’un « déferlement d’antiaméricanisme » teinté d’une « passion rouge-brune ». S’opposer aux desiderata de Goldman Sachs témoignerait donc d’un antisémitisme latent…

Rien à voir avec l’Ukraine, où le philosophe français séjournait quelques jours avant ses agapes danoises. « Je n’ai pas vu de néonazis, je n’ai pas entendu d’antisémites [parmi les protestataires de la place Maidan] », affirmait-il à un journaliste d’Euronews (9 février 2014). « J’ai entendu au contraire un mouvement incroyablement mûr, incroyablement déterminé et très profondément libéral. » La présence en son sein de membres du parti d’extrême droite Svoboda — dont le drapeau flottait pourtant sous ses yeux durant son allocution sur place — et de son concurrent encore plus droitier Praviy Sektor (lire « En Ukraine, les ultras du nationalisme ») lui a donc totalement échappé. Une cécité qui se comprend : à Kiev, les manifestants ne luttent pas contre une grande banque d’affaires, mais pour « revivifier le rêve européen ». Benoît Bréville

http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/BREVILLE/50212

 

4 - AJOUT du 20/03/14 -  "Oleh Tyahnybok est le leader d'un parti néo-nazi au centre des négociations qui se tiennent ces jours-ci à Kiev entre l'opposition et le gouvernement d'Ianukóvich. Il n'a subit aucune forme d'ostracisme politique, loin s'en faut. Ses 36 députés (sur un total de 450) lui ont permis d'être sur tous les fronts anti-gouvernementaux et pro-européens. A ses côtés, également très actifs, Vitali Klitschko (ex-champion de boxe qui, avec ses 42 députés, fait partie en tant qu'associé du Parti Populaire Européen de Merkel, Durao Barroso ou Rajoy) et Arseniy Iatsenyouk (dauphin de l'oligarque multimillionnaire et ex-première ministre Yulia Tymoshenko, actuellement en prison, et qui dirige le principal groupe d'opposition avec 90 députés sur 450). En résumé, Oleh le néo-nazi (à gauche), Vitali l'ex-boxeur (à droite) et Arseniy le dauphin (au centre), avec leurs 168 députés, soit à 50 sièges de la majorité absolue, ont mis sens dessus dessous un pays de la taille de l'Ukraine."

http://www.michelcollon.info/Ukraine-gare-au-choix-des-images.html?lang=fr

On pourra consulter aussi avec intérêt l'article, "Comment l'Occident fabrique les mouvements d'opposition", dont voici le lien sur le même site d'Investig'Action

http://www.michelcollon.info/Comment-l-Occident-fabrique-les.html?lang=fr

 

5 - "En 1954, la région de Crimée a été offerte à l’Ukraine, dont Sébastopol, qui était très importante pour l’Union soviétique. Khrouchtchev voulait par ce cadeau faire plaisir à la nomenklatura ukrainienne. Ce choix a été décidé dans les couloirs, entre eux, sans prendre en compte l’opinion des habitants locaux. Les gens se sont alors demandé pourquoi la Crimée se retrouvait en Ukraine. Mais on n’imaginait pas à l’époque que la Russie et l’Ukraine se séparent, il s’agissait d’un pays unie sous l’Union soviétique. Cela s’est néanmoins fait, l’URSS a été disloquée. La Russie, si elle a contribué à la chute de l’URSS, a été pillée. On a oublié que la flotte russe se situait à Sébastopol. (...)

Les habitants de Crimée disent qu’ils ont été donnés comme un sac de patates. Qu’a fait la Russie ? Elle a baissé la tête. La Russie était dans un tel état économique qu’elle n’y même pensait pas." Discours de V. Poutine 19/03/2014

 

http://blogdejocelyne.canalblog.com/archives/2014/03/19/29475557.html

 

6 - Hawaï présente la caractéristique rare de n'avoir jamais été rattachée à son actuelle puissance souveraine (les États-Unis) par un acte de droit international. La cession de l'archipel a en effet été le fait d'un gouvernement provisoire que les États-Unis ne reconnaissaient pas, le président Grover Cleveland ayant explicitement déclaré cette entité illégitime. Par peur des résultats, on ne procéda pas à un référendum auprès de la population hawaïenne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hawa%C3%AF

 

7 - http://maliactu.net/mali-la-base-militaire-de-la-france-prend-forme-a-tessalit-images-exclusives/

 

8 - http://www.ouest-france.fr/chantier-naval-inquietude-stx-sur-lannulation-dun-contrat-russe-2012346

 

9 -  Il y a eu une intervention de Merkel devant des représentants du G7 (le G8, avec la Russie proscrite), décrite comme “inhabituellement émotionnelle”. Le Telegraph du 12 mars 2014 explicite l’intervention de Merkel selon deux axes qu’on ne peut s’empêcher de considérer comme bien contradictoire : d’une part une condamnation extrêmement dure de la Russie, au nom des “valeurs européennes” (celles du bloc BAO), chargeant la Russie de tous les péchés de circonstance ; d’autre part, la nécessité de conserver le courant de communication avec la Russie, pour continuer à “causer”."

http://www.dedefensa.org/article-notes_sur_la_fascination_d_armageddon_14_03_2014.html

 

10 - "l’accord de partenariat transatlantique (APT), qui va concerner huit cents millions d’habitants à fort pouvoir d’achat et presque la moitié de la richesse mondiale (1). La Commission européenne négocie ce traité de libre-échange avec Washington au nom des vingt-huit Etats de l’Union ; le Parlement européen qui sera élu en mai devra le ratifier. Rien n’est encore joué, mais, le 11 février dernier, lors de sa visite d’Etat à Washington, le président français François Hollande a proposé de hâter le pas : « Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations. »" Un piège transatlantique par Serge Halimi, mars 2014

http://www.monde-diplomatique.fr/2014/03/HALIMI/50200

Publié dans De la Guerre

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