À la lumière de Snowden

Publié le par Pim

Modifié le 25/10/13

 

Tandis que les "saucisses-à-l'eau", en France, font bouillir LEUR marmite :

 

1 - PAR L'APPAUVRISSEMENT des classes moyennes françaises, où se trouve encore l'oseille (épargne, voiture, habitation, santé, retraites, ...)(1) qu'il n'est pas question de retirer aux grandes fortunes, puisque c'est bien plutôt l'inverse qui s'opère, ce gouvernement "socialiste" décidant de 20 Mds de cadeaux aux entreprises;

 

2 - EN LIVRANT LE PAYS, sans plus de honte, par la KOLLABORATION (voir notre article), à une politique décidée à Washington, Londres, Bruxelles, en un mot : au Kapital international, poursuivant ainsi, sans bling tapageur, et sous false flag, celle du précédent attelage  ;

 

3 - SE LIVRANT à une politique internationale désastreuse, coûteuse autant que particulièrement ridiculisée par ceux-là mêmes qu'elle tente de séduire, sans autre résultats qu'une série de camouflets, dont le dernier en date à propos de la Syrie ;

 

4 - POURSUIVANT en France même, le démenti par les faits de prétentions affichées à l'humanisme, dans le cadre d'une politique migratoire dans la plus pure tradition sarkozyste, l'aggravant même au-delà de ce qu'il est permis de faire à un gouvernement s'affichant "socialiste" - assumant, notamment, le refus de la "vocation à s'intégrer" à une population du fait de son appartenance "ethnique" - Vichy semble bien décidément le cœur de ce pays de vieilles traditions d'accueil, revisitées par ses immigrés mêmes désormais aux affaires du pays - ;

 

5 - les voici, à présent, DISSIMULANT LEUR MÉFAITS sous la tartufferie d’UNE POLITIQUE JANUSIENNE : ne voilà-t-il pas nos humanistes "socialistes" faire dans la bouderie affichée - aussi hypocrite que ridicule  - les médias pro-gouvernementaux s'empressant de la relayer aussitôt(2)  avec tout le battage nécessaire pour, très précisément, falsifier le sens de ce qu'il y a lieu de comprendre de ce qu'aura livré SNOWDEN à la connaissance de la planète : voici cette affaire présentée avec une indignation toute "nationaliste",  alors même qu'à l'heure d'un capitalisme mondialement intégré, la France se sera livrée à l'ignominie de prétendre arrêter SNOWDEN en plein vol au risque d'une rupture diplomatique avec la Bolivie ( voir notre article "De la Kollaboration") ... ; alors même qu'à l'heure d'un capitalisme mondialement intégré, la France se sera livrée à l'ignominie de prétendre arrêter SNOWDEN en plein vol au risque d'une rupture diplomatique avec la Bolivie ( voir notre article "De la Kollaboration") ... : voici donc cette France de la collaboration aux entreprises de prédation mondialisée, présentée comme maltraitée par ses "alliés" (cf. annexe 2-3, ci-dessous ), désavouée publiquement, mondialement, dans sa politique internationale - on pense à l'affaire syrienne, ramenée par le Grand "AMI" Ricain au rang de " " n'ayant pas voix au chapitre - préférant de fait la sacrifier quand il s'agit de se concilier les Russes, la manipulation à propos de la la destruction de la Libye n'étant pas sans traces,

 

 

L'espionnage à grande échelle auquel se livrent les Ricains - depuis  la seconde guerre mondiale, au moins  ; ils se sont toujours méfiés de la France,  petit pays prétentieux d'une Europe donneuse de leçons, prétendant faire de l'ombre - de la morale - à ses prétentions d'Imperator planétaire ; rappelons, pour la petite histoire, qu'ils ont, jusqu'à la fin, préféré Pétain à de Gaulle !... - ne peut plus, depuis les révélations de SNOWDEN, rester dans l'ombre.

Voici donc chancelleries et gouvernements ne pouvant rien de moins que lever le petit doigt devant leurs foules en délire ! (hum ! où çà ?), se livrant à leurs grotesques contorsions, à grands renforts de "congrés" aux frais de la Princesse, pour demander - bien poliment, s'entend - la permission que l'on arrête de les espionner !!! Very, very funny - ils ont dû bien rire, là-haut, au "Château" ...

 

Mais ici, l'"espionnage" prétendu est l'arbre qui cache la forêt.

Ainsi que nous l'écrivions dans cet article récent, déjà cité ("De la Kollaboration", note 2), la question centrale sous laquelle il se présente est celui de l'espionnage industriel, quand son véritable enjeu est celui de la surveillance planétaire de la moindre dépense d'énergie que génère la moindre circulation, celle-ci étant précisément ce dont s'alimente la valeur : à toute dépense doit correspondre une recette.

 

 Il y a deux aspects à celle-ci :

. le premier, celui que tout le monde reconnaît volontiers- sorte d'arrangement entre amis au fond du jardin anglais, mais ne constituant, ici, que le paravent parrodique de la vraie question - est bien qu'à la demande de tous, a été fabriqué un  condottiere auquel chacun se soumet en le chargeant de la sale besogne.

Il l'aura acceptée bien volontiers, sinon plus ou moins provoquée de fait par sa puissance de feu face à des nations déclinantes. N'aura pas échappé à son expérience  de nation génocidaire qu'une telle fonction la plaçait au cœur de la guerre moderne pour la conquête du monde, sous le masque "avenant" de superpuissance planétaire en charge, en "mission" (!) de sauver le "monde libre".  

Les Ricains se sont montrés à la hauteur de l'enjeu, mobilisant les moyens ad hoc, à crédit  - faisant payer la chose par ses clients - et leur industrie, comme sait le faire un pays tout entier tourné vers la guerre, la prédation, la domination paranoïaque : Internet, c'est eux, le GPS, c'est eux, en un mot, la communication mondiale - le contrôle des flux, financiers entre autres -, c'est eux, comme les Anglais, ces faiseurs d'empire, dont a su s'inspirer avantageusement leur antenne américaine, contrôlaient autrefois le télégraphe ...

 

. le second aspect, dissimulé, est celui qu'aura mis à jour SNOWDEN. C'est celui-là qui, véritablement, trahit un secret d'État(3), dont le maintien est précisément dévolu au renseignement. En témoigne, en tout premier lieu, la place qu'il occupe désormais dans la guerre menée par la marchandise pour la conquête et la soumission de la totalité de la vie sur terre. Qu'on s'avise simplement de considérer, que Bush, comme Poutine sont issus du renseignement.

 

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Nous rappelons ici un texte, comme pour marquer un anniversaire - CINQ ANS DÉJÀ que nous l'écrivions sur ce même blog -, et voilà que ce monde a poursuivi toujours plus intentionnellement cette même route vers un CONTRÔLE SANS FAILLE, déterminé, et devant prendre en mains la moindre des parcelles de nos existences.

 

Sous les lumières de SNOWDEN s'éclaire d'autant mieux cette approche que nous faisions alors du TOTALITARISME marchand à l'œuvre, comme le destin même de la colonisation de la vie par la marchandise, de sa robotisation, de sa chosification.

 

Il est une certitude, aussi, que ce rappel éclaire : le progrès de la technologie n'est pas, en soi, le progrès de l'humanité, mais, aux mains de ce qui la domine, celui de sa perte toujours plus accomplie, celui de  son aliénation.

On apercevra à la lumière des révélations de SNOWDEN, la finalisation déjà contenue, il y a cinq ans, dans ce que l'on pouvait apercevoir de projets(4) en cours d'élaboration et qui à l'ombre de diversions, à la faveur d'évènements anodins, plus ou moins provoqués, se mettent en œuvre.

Avec ce progrès aliéné de la technologie, cependant, s'avance toujours plus visiblement la déraison de la marchandise, et, aussi bien, les moyens de la lever à jamais. Il semblerait que la Terre soit ronde : le bouchon poussé trop loin revient dégager celui qui l'aura ainsi poussé à ses limites.

Snowden, est un soleil qui se lève sur cette nuit de la raison, non encore le point d'arrêt de cette course démente(5), mais celui de l'acceptation inéluctable d'une sorte de fatalité sans retour. VOILÀ LE VRAI, LE SEUL RÉEL PROGRÈS.

 

 

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Du TOTALITARISME

 Extrait d'archive 16/11/2008

 "(...)

Les idées deviennent denrée rare en ce monde qui les a chassées, puisqu’il est désormais entendu qu’elles seraient parfaitement INUTILES. (...)
Inutiles en effet, puisque l’esprit vient aux filles, c’est bien connu, avec leurs premiers émois. Qui, aujourd’hui, prend le risque d'éprouver encore  de l’émoi, TOUT étant prévu en notre monde, se voit aussitôt cerné par une batterie de spécialistes qui étudient le phénomène sous leurs microscopes, avant que d'autopsier la partie incriminée. Et quand il se trouve qu’un impondérable se présente, une cellule psychologique aussitôt surgit, miraculeusement, afin que nul ne sombre dans les affres du doute sur le bien-fondé de ce monde et de ses “garanties”.

Orwell, observateur des évolutions de son temps, met en évidence que le monde des idées doit se confondre en un seul cours, celui du système qui les emploie au seul usage de son maintien.
Dans son livre, 1984, le personnage principal travaille à supprimer toutes les traces historiques qui ne correspondent pas à l'Histoire Officielle, qui doit toujours correspondre à ce que prédit Big Brother.
La liberté d'expression en tant que telle n’existe plus. Toutes les pensées sont minutieusement surveillées.
Pour ce faire la police de la pensée débusque toute émergence de celle-ci par un système de surveillance ad hoc et une main mise sur le langage, le novlangue visant à la destruction de l'ancien, de sorte qu’aucune pensée ne puisse plus se formuler.

En cela au moins, il rejoint la réflexion d’Hannah Arendt sur le totalitarisme, qui le voit comme une dynamique de destruction de la réalité et des structures sociales, plus qu’un régime fixe. Un mouvement totalitaire est «international dans son organisation, universel dans sa visée idéologique, planétaire dans ses aspirations politiques ». Le régime totalitaire, selon Arendt, recherche la domination totale, sans limites.
Les fondements des structures sociales ont été volontairement sabotés ou détruits par l’application croissante de mesures de coercition, afin de reconstruire cette société et l’homme lui-même en fonction de certaines conceptions « idéales » définies par l’idéologie.
La terreur devient donc une conséquence inévitable, ainsi qu’un instrument, du programme révolutionnaire. Ainsi les camps pour la jeunesse ont contribué à saboter l'institution familiale en instillant la peur de la délation à l'intérieur même des foyers.

Selon Raymond Aron, le totalitarisme qualifie les systèmes politiques dans lesquels s'accomplit « l'absorption de la société civile dans l'État »(...).
La bureaucratie est consubstantielle du totalitarisme. Tout cela a pour but de supprimer toute hiérarchie entre le chef et les masses, et garantir la domination totale, sans aucun obstacle la relativisant. Le chef commande directement et sans médiation tout fonctionnaire du régime, en tout point du territoire.
Des individus réduits à l’état d’atomes se retrouvent seuls face à l’État aperçu, de ce fait, comme omnipotent.
("L'Etat a tous les droits, l'État a toujours raison, même quand il a tort", ce que certains résument par la Raison d'État).

L'État totalitaire méne une « révolution permanente » aux cinq caractéristiques fondamentales : (1) un parti unique contrôlant l'appareil d'État et dirigé par un chef charismatique ; (2) une idéologie d'État promettant l'accomplissement de l'humanité ; (3) un appareil policier recourant à la terreur ; (4) une direction centrale de l'économie et ; (5) un monopole des moyens de communication de masse.

Il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté.

Contrairement aux dictatures traditionnelles (militaires ou autres), le totalitarisme n'utilise pas la terreur dans le but d'écraser l'opposition. La terreur totalitaire ne commence réellement que lorsque toute opposition est écrasée. Même si le groupe considéré comme un ennemi a été anéanti (par exemple les trotskistes en URSS), le pouvoir en désignera continuellement un autre.

Les régimes totalitaires se distinguent des régimes autoritaires et dictatoriaux par leur usage permanent de la terreur, contre l'ensemble de la population (y compris les « innocents » aux yeux même de l'idéologie en vigueur) et non contre les opposants réels. L'usage permanent de la terreur a pour corollaire celui de la propagande, omniprésente dans un État totalitaire.

On peut y ajouter comme autres aspects pratiques, la prise en main totale de l'éducation pour la baser sur l'idéologie et la mise en place d'un réseau omniprésent de surveillance de l'individu.
Le 10 mai 1933 à Berlin, le régime nazi reprit à son compte l’autodafé, qui consistait, à l'origine, à brûler des livres considérés comme païens, blasphématoires ou immoraux, proclamation solennelle, au Moyen Âge, d'un jugement prononcé par l'Inquisition,  et dont l'exécution conduisait le coupable à sa destruction, mort ou vif, par le feu.

« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes.  » (Heinrich Heine, Almansor).

 

 

Ce collage d'éléments, en partie tirés d’articles de l'encyclopédie en ligne wikipédia, devraient permettre d'éclairer les évolutions constatées dans les “démocraties” occidentales, au moins depuis le 11 septembre 2001 aux États-Unis, et les conséquences qui s’ensuivirent en termes de “protection” du citoyen (...), c’est-à-dire de destruction de ses libertés constitutionnelles, qui bien que formelles, laissaient supposer encore trop d’autonomie dans les temps de bouleversements qui s’avancent.

À la faveur de cette “crise”, la crispation policière jusqu'à la terreur laisse se dévoiler à tous, ou presque, le totalitarisme.
Pour autant, ce serait une erreur grossière que de réduire celui-ci à son symptôme, quand nous n'apercevons alors que la pointe d'un iceberg qui s’enfonce dans les eaux profondes de la vie sociale et du quotidien de chacun.

Le totalitarisme qui nous contient est celui de la marchandise, qui s’est saisi de la vie pour la pétrifier et ne tolère plus d’autre mode d’être en ses terres, tout en cherchant, en permanence, à revivifier celles-ci, à y faire resurgir la vie dont elle ne saurait se passer.
Telle est la contradiction qui mine la marchandise, qui doit sans cesse proclamer que cette vie existe, l'hypostasier, la simuler de manière hystérique, jouer avec le feu dont elle parvient, jusqu’à preuve du contraire, à se saisir, prétendant donner l’illusion de sa maîtrise. Le mensonge est son âme, comme il est devenu l'arme du pouvoir qui la gère.

“Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux” (G. Debord “La société du spectacle” thèse 9 Paris, 1967)

 

 

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NOTES, SOURCES & LIENS

 

1 - AJOUT DU 24/10/13 - Les prélèvements relevés à 15,5 % sur certains produits d'épargne
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 23.10.2013 à 20h10

http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/10/23/les-prelevements-releves-sur-certains-produits-d-epargne_3501751_823448.html


 

2 - ANNEXES : Comment le journal Le Monde relaie les réponses françaises aux pratiques US:  (Hormis titres, les caractères en gras sont soulignés par nous)

2- 1 - Comment la NSA espionne la France” - Le Monde.fr | 21.10.2013  Par Jacques Follorou et Glenn Greenwald (Journaliste)

 Selon les documents de l'Agence nationale de sécurité (NSA) obtenus par Le Monde, les communications téléphoniques des citoyens français sont, en effet, interceptées de façon massive. Ces pièces, dévoilées en juin par l'ex-consultant de l'agence, Edward Snowden, décrivent les techniques utilisées pour capter illégalement les secrets ou la simple vie privée des Français.
on sait que grâce au premier code, 62,5 millions de données téléphoniques sont collectés en France du 10 décembre 2012 au 8 janvier 2013 et que le second permet d'enregistrer sur la même période 7,8 millions d'éléments. Les documents donnent suffisamment d'explications pour penser que les cibles de la NSA concernent aussi bien des personnes suspectées de liens avec des activités terroristes que des individus visés pour leur simple appartenance au monde des affaires, de la politique ou à l'administration française.
Le graphique de la NSA montre une moyenne d'interceptions de 3 millions de données par jour avec des pointes à presque 7 millions les 24 décembre 2012 et 7 janvier 2013

2- 2 - “Espionnage NSA : Manuel Valls demande des "explications" à Washington” - Le Monde.fr avec AFP | 21.10.2013

Manuel Valls, a estimé, que ces informations étaient "choquantes".
"Elles vont appeler des explications précises des autorités américaines dans les heures qui viennent", a affirmé le ministre sur Europe 1.

2- 3 -
Surveillance de la NSA : "Les Etats-Unis n'ont pas d'alliés, que des cibles ou des vassaux"
Le Monde.fr | 21.10.2013 • Propos recueillis par Nicolas Chapuis  

Jean-Jacques Urvoas : Soyons honnêtes, ce n'est pas une surprise d'apprendre que la NSA espionne la France. Elle n'est d'ailleurs pas la seule agence américaine à agir ainsi. En revanche, la vraie découverte dans cette affaire, c'est l'ampleur et la systématicité de ces écoutes. Ces pratiques sont totalement démesurées et inadmissibles. Elles flétrissent considérablement l'image de cette grande nation démocratique et interrogent sur sa conception du monde et des libertés fondamentales.
il est très important de rappeler aux Etats-Unis que nous sommes leurs alliés, et ce depuis leur origine. Or, on ne peut pas se comporter envers des alliés comme avec des adversaires, voire des ennemis. Pareille relation implique de la confiance et de la réciprocité. Les Américains doivent comprendre qu'ils ne peuvent pas nous traiter comme l'Iran ou la Syrie !
On s'aperçoit qu'une partie de l'espionnage concerne le domaine économique, nos positions concurrentielles... Cela représente probablement le volume le plus important de ces données. C'est une illustration de plus que les Etats-Unis sont une hyperpuissance et qu'ils se comportent comme tels : ils considèrent n'avoir que des droits et n'être tenus par aucun devoir.
La démesure des écoutes auxquelles procèdent les Etats-Unis est proportionnelle aux moyens qu'ils y consacrent. La communauté du renseignement américain bénéficie d'un budget qui avoisine les 75 milliards de dollars par an ; elle se compose de 16 services (on a tout lieu de penser qu'en réalité ils sont au nombre de 17) ; elle emploie près de 110 000 personnes et recourt à de nombreux sous-traitants. Il s'agit donc d'un rouleau compresseur.  

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/10/21/surveillance-les-etats-unis-n-ont-pas-d-allies-ils-n-ont-que-des-cibles-ou-des-vassaux_3500493_651865.html 

2- 4 - L'ampleur de l'espionnage mondial par la NSA - Le Monde.fr | 21.10.2013 • Par Martin Untersinger

A côté de cette surveillance ciblée, les documents Snowden dévoilent une autre méthode de collecte massive de la NSA dénommée Upstream. Ce système permet de prélever les données depuis les câbles sous-marins et les infrastructures d'Internet. Une stratégie logique, lorsqu'on sait que 99 % des communications mondiales transitent désormais par la voie sous-marine.
L'équivalent britannique de la NSA, le Government Communications Headquarters (GCHQ), joue un rôle de premier plan dans ce système, en raison de la proximité historique de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, des accords confidentiels et d'une dépendance financière des services de Londres à ceux de Washington. Il existe aussi des raisons techniques : une partie importante des câbles sous-marins qui relient l'Europe à l'Amérique passe par la Grande-Bretagne. Grâce à Edward Snowden, le programme Tempora, qui vise à "maîtriser Internet" en surveillant ces câbles, a ainsi été révélé. "Vous êtes dans une position enviable, explique un document de présentation de Tempora, présenté par le Guardian, amusez-vous et tirez-en le meilleur parti." Au détour d'une page du document de présentation du programme Prism, on découvre qu'Upstream s'appuie sur quatre programmes (Blarney, Fairview, Oakstar et Stormbrew) dont on ne connaît, à ce jour, que les grandes lignes. Fairview, par exemple, porterait en grande partie sur les interceptions des conversations téléphoniques via les grands opérateurs américains.

2- 5 - Espionnage : la presse américaine ironise sur les réactions du gouvernement français
Le Monde.fr | 22.10.2013 • Par Delphine Roucaute

"Ce n'est pas un secret, ni même un choc, que les Etats-Unis espionnent quelques-uns de leurs plus proches alliés. Mais [les récentes révélations sur l'espionnage de la France par la NSA] ont pourtant surpris les responsables de ce pays, l'un des plus grands bastions de l'espionnage au monde", souligne "The Cable", blog de la revue américaine Foreign Policy, ironisant sur les cris d'orfraie du président Hollande et son ministre des affaires étrangères Laurent Fabius.
le Financial Times se contente de rappeler que la France a empêché l'avion d'Evo Morales de traverser son espace aérien, le suspectant de transporter à son bord Edward Snowden,"
il a été prouvé que les services de renseignement français de la DGSE récoltaient également des données des citoyens français sans autorisation légale claire.

  

3 - Nous invitons le lecteur à considérer la nature de ce secret d’État dans le texte qui suit, séparé pour commodité de lecture. Voir article "De quelques évolutions et d'un SECRET dÉtat" qui en prolonge la réflexion

 

 

4 - il y a cinq ans, c'est-à-dire en 2008, quand le hold-up du siècle était déjà bien engagé, après le vol programmé des pauvres dans l'affaire des subprimes, ces crédits distribués selon une stratégie aux non solvables afin de récupérer leurs biens pour dette impayée.

Jouer le risque, c'est aussi s'en prémunir. Ici l'imagination fait singulièrement défaut, et pour cause : c'est tellement simple, pourquoi faire compliqué : l'État libéral reste, TOUJOURS, la dernière ressource des escrocs aux manettes, avec sa police, son armée et ses moyens de verrouiller préventivement la situation.

http://www.rue89.com/2008/01/29/vers-une-base-de-donnees-biometriques-mondiale

 

 

5 - "Il ne peut y avoir aucun doute sur l’importance de ce que Manning a mis en lumière à travers son acte de conscience en remettant des documents à WikiLeaks. Selon un communiqué de Reporters sans frontières : « Les informations que Manning aurait transmises à WikiLeaks – utilisées par des journaux tels que le New York Times, The Guardian, Der Spiegel et Le Monde, en coordination avec le site de Julian Assange – incluaient des révélations de graves abus dans le cadre la « guerre contre le terrorisme » lancée par l’administration Bush … Cette réalité aurait-elle du être cachée à l’opinion publique américaine et à l’opinion internationale ? Qu’est ce qui était plus le plus grave – commettre de tels crimes ou les révéler au public ? « 

Pour l’administration Obama, la réponse à cette dernière question est évidente. C’est pourquoi l’administration a pris l’habitude de poursuivre les dénonciateurs dans le cadre de l’Espionage Act (Loi sur l’Espionnage) de 1917. La loi a été traditionnellement utilisée, comme son nom l’indique, contre les personnes accusées d’espionnage.

 

Edward Snowden

Manning est maintenant le septième dénonciateur à être inculpé en vertu de la Loi sur l’Espionnage pendant les années Obama. Edward Snowden, l’auteur des fuites à la National Security Agency, est le huitième. Sous l’ensemble des administrations présidentielles depuis 1917, il n’y avait eu que trois poursuites similaires !

Comme Widney Brown, directrice générale chargée du Droit et de la Politique International d’Amnesty International, l’a écrit après le verdict :

« Les priorités du gouvernement sont sens dessus dessous. Le gouvernement américain a refusé d’enquêter sur des allégations crédibles de torture et d’autres crimes relevant du droit international, malgré des preuves accablantes. A la place, il a décidé de poursuivre Manning qui, semble-t-il, essayait de faire ce qu’il fallait – révéler des preuves crédibles du comportement illégal du gouvernement. Vous feriez mieux d’enquêter et de poursuivre ceux qui détruisent la crédibilité du gouvernement en se livrant à des actes tels que la torture, qui sont interdites en vertu de la Constitution américaine et du droit international. »

http://www.gauche-anticapitaliste.ch/?p=10718

 

 

Publié dans De la Guerre

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