De la rage
"Lors d'un voyage officiel à Washington, mardi 13 mai, le ministre des affaires étrangères français, Laurent Fabius, a publiquement accusé le régime syrien de Bachar Al-Assad d'avoir continué à utiliser des armes chimiques lors des combats contre la rébellion.
« Nous avons des éléments, au moins 14 éléments, qui montrent que dans les semaines récentes, de nouveau des armes chimiques en plus petite quantité ont été utilisées, notamment du chlore ».
« Nous avons des témoins crédibles pour [...] 14 recours à des agents chimiques depuis le 25 octobre 2013. [...] Nous sommes en train de faire examiner les échantillons qui ont été prélevés. »
M. Fabius a indiqué que ces témoignages ont été difficiles à obtenir, car le gaz chloré s'évapore rapidement. Contrairement au sarin, le gaz chloré, qui est rarement mortel, ne figure pas sur la liste des armes chimiques que Bachar Al-Assad a déclarées à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), chargée de la destruction du stock syrien.
Laurent Fabius a assuré que, contrairement à ses engagements, les régime n'a pas détruit ses capacités de production. Ces attaques « montrent que le régime de Bachar Al-Assad est encore capable d'en produire, et reste déterminé à en utiliser », a-t-il dit
En compagnie de son homologue américain, John Kerry, M. Fabius a ajouté que la France « regrette » que les Etats-Unis n'aient pas frappé le régime syrien à l'automne 2013, lorsque des preuves de l'utilisation d'armes chimiques dans une banlieue de Damas ont été établies par Washington et Paris.
« Nous le regrettons parce que nous pensons que ça aurait changé beaucoup de choses, à beaucoup d'égards, mais c'est un fait et nous n'allons pas reconstruire l'histoire. »
.
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/05/13/fabius-accuse-la-syrie-de-continuer-a-utiliser-des-armes-chimiques_4416234_3218.html
Quand on veut noyer son chien ... on cherche des preuves de ce qu'il a la rage ... et, tiens, dis donc ! ... on finit par en trouver !
Voici donc la désormais "politique internationale" de la France, depuis que celle-ci est entre les mains de ce monsieur : elle est très simple et se résume en un mot : ALIGNÉE.
On ne peut guère faire plus simple, plus réduite. "FAITES CE QUE VOUS VOULEZ, ON VOUS SUIVRA".
M. Fabius, néanmoins, cet homme de l'art, et de ses circonvolutions, n'omet pas de rappeler à son "Grand ami' Ricain que, LUI, FABIUS TERMINATOR MERCANTILIS AVAIT RAISON : son "Grand ami" Ricain avait tort quand il l'a écarté de Genève pour suivre ce voyou de Poutine, dont on voit aujourd'hui ce qu'il est en vrai, et pour quel résultat ?
Outre que nous voici devant un drame conjugal tout à fait ÉMOUVANT, le fiancé éconduit se met à proférer les pires imprécations : "la France « regrette » que les Etats-Unis n'aient pas frappé le régime syrien".
M. Fabius Terminator mercantilis, une espèce en voie de prolifération - élevée en couveuse dans les meilleures fabriques : Harvard, l'ENA, HEC, ... -, a dû verser des larmes de sang quand M. Chirac a refusé de suivre les Ricains dans leur "nettoyage" de l'Irak.
M. Chirac avait encore le bon sens d'une politique équilibrée aux Proche et Moyen-Orient, et la Syrie avait encore un droit de parole.
Ces temps sont révolus : de même que sur l'Iran - puisque cela reste l'un des enjeux quand même de cette politique unijambiste - la France fabiusienne du Terminator mercantilis se faisait la voie d'Israêl, il n'est plus question d'entendre de voix dissidentes du seul point de vue qui prévaut, du "Je ne veux voir qu'une seule tête", celui du SANG et des larmes, celui qui dit que l'Arabie saoudite et le Qatar - sans même parler de la Turquie et d'Israêl pour faire bon poids - envoient leurs assassins en Syrie pour dépecer le pays, le réduire à une province, y liquider enfin l'influence qu'y exerce l'Iran chiite et surtout l'iran pétrolier.
Alors même que la France se met à poursuivre les islamistes au Mali, en Centrafrique, en France même - à travers ces mesures punitives prises à l'encontre de jeunes se barrant vers laTurquie, après les avoir encouragés à punir le tyran Assad martyrisant sa "population" - la voici, par la voix de M. Fabius Terminator mercantilis, à les soutenir jusque dans leur piteuse défaite.
Et l'on doit bien plutôt comprendre la réaction de M. Fabius Terminator mercantilis comme une dernière tentative de "punir" le vilain Assad, allié du méchant Poutine et du dérangeant Iran, en le rayant de la surface du globe - comme il en a été, précédemment de Khadafi, assassiné chez lui par des tueurs à gages -, alors même que les séides de l'Arabie saoudite et du Qatar sont obligés de décrocher de leur basses œuvres après avoir semé la mort et la désolation en Syrie, piteux de n'avoir pas réussi à réduire la Syrie au même stade que l'Irak en dépit de leurs efforts ; de n'y avoir pu installer, en lieu et place d'un régime laïc, une vraie théocratie respectueuse des principes religieux tels que les édicte l'Arabie saoudite, de sorte que la guerre aurait pu se poursuivre plus longtemps, que les marchands d'armes auraient pu y prospérer, sachant que l'Arabie saoudite et le Qatar, satisfaits d'un allié de l'Iran déboulonné, auraient lâché leurs "mercenaires", et que l'Occident aurait pu, comme aujourd'hui en Irak et en Libye, y poursuivre le "terrorisme en une guerre longue".
Tout cela est un bien joli film, mais que M. Fabius Terminator mercantilis, dans son rôle du lamantin de service, y est un mauvais acteur, si peu crédible avec ses "preuves" à deux balles, dont plus personne ne souhaite entendre la voix nazillarde soutenir ici les nazillons de Kiev, là, les zislamistes de Syrie.